En 1963, faisant suite à la fermeture des Forges de l'Adour, un vaste mouvement de reconversion industrielle s'est opéré sur le territoire de Tarnos. L'installation de nouvelles entreprises sur la zone portuaire de la commune ; puis en 1964, la création d'un lotissement industriel ont dessiné les contours de l'actuelle zone industrialo-portuaire.
Exposition « 1964 - 2014 », Regards sur le temps et l'espace : la zone industrialo-portuaire » - 2014 – Réalisation Ville de Tarnos. Documents actualisés et complétés en janvier 2016.
La naissance d'une zone industrielle
Dans les années 60, après la fermeture des Forges de l'Adour, 1600 ouvriers semblent être condamnés au chômage. Un plan de reconversion ambitieux doit être mis en place.
Amorcer la reconversion
Avec la création en 1963 de la DATAR (Délégation à l'Aménagement du Territoire et à l'Action Régionale), l'aménagement du territoire devient une priorité pour l’État qui tente de corriger les déséquilibres entre les territoires.
Pour Tarnos, l'enjeu est de taille. Les pouvoirs publics locaux se saisissent de la question avec le souci dominant du reclassement de la main-d'œuvre locale venant des Forges dissoutes.
Grâce à l'action des deux municipalités communistes de Boucau et Tarnos, soutenues par les communes voisines et sous la pression du Comité de défense des travailleurs, l'État décide alors de procéder à la reconversion sur place du personnel. Le Conseil général des Landes et celui des Basses Pyrénées (aujourd'hui Pyrénées Atlantiques) participent eux aussi activement à cette reconversion.
La zone industrielle de Tarnos naît ainsi des efforts volontaristes de reconversion de plusieurs acteurs, dans un contexte de renouveau économique régional avec l'émergence de secteurs moteurs comme l'exploitation du site de Lacq (gisement de gaz et de soufre), le développement de la sylviculture, de la maïsiculture et de l’aéronautique.